La Lavande des Baronnies

C’est ici au cœur des Baronnies Provençales, territoire de moyenne montagne situé entre le Diois, le Nyonsais et la montagne de Lure que se trouve notre exploitation familiale.

En serpentant dans les vallées, on y retrouve la culture du lavandin en plaine jusqu’à 700m puis celle de la lavande fine sur les coteaux à l’ubac jusqu’à 1300m.

Vue vallée Baronnies

La lavande fine

Lavande vraie, Lavande officinale, Lavandula angustifolia, Lavande de population

 

Tous ces noms font référence à la même lavande, celle rencontrée dans nos montagnes des Baronnies. L’huile essentielle qu’y en est extraite à une odeur douce et fine mais c’est également une des huiles essentielles possédant le plus de vertus (relaxante, apaisante, antiparasitaire notamment).

Ayant un système de reproduction sexué, chaque lavande issue d’une graine est génétiquement différente de sa voisine. On observe ainsi de grandes variations dans l’aspect des plantes.

Lavande en fleur Baronnies
Herbier Lavande fine
Lavande en fleur Orpierre

Le Lavandin

 

C’est un hybride naturel de la lavande fine et de la lavande aspic. Le lavandin est stérile, il est donc reproduit par bouturage et tous les individus sont les mêmes ce qui offre des champs très régulier. De plus, contrairement à la lavande qui a un seul épi, le lavandin en a plusieurs.

Grâce à son odeur lavande, certes moins fine et plus camphrée et son pouvoir antibactérien, l’huile essentielle de lavandin est très intéressante pour l’entretien de la maison. De plus sa teneur en camphre la prédispose à une action contre les contractures musculaires appréciée de sportifs.

Lavandin en fleur Baronnies
Tige lavandin
Champ de lavande Orpierre

Les Baronnies Provençales

 

Au croisement des influences alpines et provençales, les Baronnies provençales s’étendent sur un massif entre Drôme et Hautes-Alpes. Ce lieu d’exception à la nature préservée est reconnu au niveau national pour ses paysages uniques, ses patrimoines bâtis ainsi que pour sa géologie et sa biodiversité remarquables.

Champ lavandin Baronnies

Photo prise au Poët-Sigillat chez Cyril COLLOMB

Dès la fin du 19ème siècle, la cueillette de lavande sauvage se pratiquait chaque été dans nos montagnes durant la garde des troupeaux de brebis assurant ainsi un complément de revenus. Jusque dans les années 30, elle prédominait avant d’être remplacée dans les années 50 par des cultures en champs. A cette époque apparaît également la mise en culture du lavandin offrant de plus gros rendement.

Selon les dernières données publiées par FranceAgrimer, on retrouve en France 22’000 ha dédiées à la culture de lavande et lavandin. Ce qui permet de produire 110t d’huile essentielle de lavande pour 1’400t de lavandin. Cependant, la surface moyenne par exploitation (15ha) reste modeste.

Dès la fin du 19ème siècle, la cueillette de lavande sauvage se pratiquait chaque été dans nos montagnes durant la garde des troupeaux de brebis assurant ainsi un complément de revenus. Jusque dans les années 30, elle prédominait avant d’être remplacée dans les années 50 par des cultures en champs. A cette époque apparaît également la mise en culture du lavandin offrant de plus gros rendement.

Selon les dernières données publiées par FranceAgrimer, on retrouve en France 22’000 ha dédiées à la culture de lavande et lavandin. Ce qui permet de produire 110t d’huile essentielle de lavande pour 1’400t de lavandin. Cependant, la surface moyenne par exploitation (15ha) reste modeste.